candora Eau de toilette Vétiver de la collection Candora Paris

Un mot aux senteurs orientales

Le mot Vétiver apparait dans la langue Française au XIX ème siècle. Emprunté au tamoul vettivern qui désigne une plante locale, une herbacée dont la racine a cette odeur si particulière : terreuse, fumée. On comprend que le nom indien de la plante, « khus khus » n’ait pas été retenu… On trouve « vétiver » sous la plume de Balzac dans Cesar Birotteau pour une évocation exotique : « Un poète qui passe rue des Lombards, peut en y sentant quelques parfums rêver l’Asie ; il admire des danseuses dans une chauderie en respirant du vétiver ; frappé par l’éclat de la cochenille, il y retrouve les poèmes brahamiques, les religions et leurs castes ; en se heurtant contre l’ivoire brut, il monte sur le dos des éléphants, dans une cage de mousseline, et y fait l’amour comme le roi de Lahore. »

Une senteur et un nom présents dans la parfumerie

Les parfums qui ont permis au vétiver de sortir de terre ont même été baptisés « Vétiver » alors qu’ils sont composés avec beaucoup d’autres facettes. Ce sont les Vétivers de Carven (1957) et de Guerlain (1959). Ce dernier est le tout premier parfum que créa Jean-Paul Guerlain, alors âgé de 22 ans… Il inaugure un accord vétiver / hespéridé (citron, bergamote, orange et pamplemousse) extrêmement harmonieux, qui devient un incontournable des boisés masculins.

Le vétiver a su également se glisser, plus discrètement, dans la parfumerie féminine. On en trouve même dans le N°5 de Chanel.